Ci-dessous un extrait du discours de F. Fillon, lors du congrès des Républicains, qui fut très applaudi, malgré une arrivée plus tumultueuse.
La politique est l’art d’unir toutes les bonnes volontés, elle est l’art
de réveiller en chaque être humain cette part de lumière qui ne demande
qu’à briller. Ni la lutte des classes ni celle des races, ni celle des religions ne sont républicaines. Je n’ai jamais cru à un «peuple de gauche» dressé contre un «peuple de
droite» : ce n’est pas dans les simplifications idéologiques ou dans le
trait des caricatures que s’incarne l’intérêt général.
Certains pensent que l’on convaincra les Français en prenant tous les
virages en serrant vers la droite, d’autres en conduisant au milieu de
la route, sans parler des démagogues qui disent qu’on peut lâcher le
volant et regarder derrière soi. Moi, je ne veux pas découper la France en tranches, je la prends comme
un bloc, avec amour, avec la conviction qu’il faut se réinventer
ensemble pour espérer, proposer et agir.
Municipales, départementales, et bientôt élections régionales, nous
regagnons du terrain. Bravo à nos candidats, bravo à nos militants ! Mais gare au vertige ; n’ayons pas le réflexe de penser que le balancier
électoral jouera mécaniquement en notre faveur. Parier sur le pendule,
miser sur le rejet de la gauche: non, nous n’avons pas le droit d’être
aussi peu ambitieux !
A lire les sondages, tout le monde semble capable, de renvoyer François Hollande à sa normalité. Mais la question centrale à laquelle il nous faut répondre : c’est pour quoi faire et comment le faire ?
Si l’alternance n’est qu’une alternance parmi tant d’autres, cela ne servira à rien. La France s’enfoncera et la colère grandira. Et elle explosera un jour, parce que nous aurons, par faiblesse, par commodité électorale, laissé déposséder le pays de ce qu’il tient pour sacré : sa souveraineté nationale.
Il n’y a pas de souveraineté sans puissance ! Si le pays s’appauvrit, si le peuple doit s’en remettre à Bruxelles pour connaitre son sort, s’il devait être l’otage du FMI, alors à quoi bon la démocratie ?
Non avons un défi. Battre la gauche et l’extrême droite, non par défaut, mais par adhésion des Français à un projet précis et puissant, appuyé sur un mode d’exécution sans faille.
Lire le discours ou écouter le discours
A lire les sondages, tout le monde semble capable, de renvoyer François Hollande à sa normalité. Mais la question centrale à laquelle il nous faut répondre : c’est pour quoi faire et comment le faire ?
Si l’alternance n’est qu’une alternance parmi tant d’autres, cela ne servira à rien. La France s’enfoncera et la colère grandira. Et elle explosera un jour, parce que nous aurons, par faiblesse, par commodité électorale, laissé déposséder le pays de ce qu’il tient pour sacré : sa souveraineté nationale.
Il n’y a pas de souveraineté sans puissance ! Si le pays s’appauvrit, si le peuple doit s’en remettre à Bruxelles pour connaitre son sort, s’il devait être l’otage du FMI, alors à quoi bon la démocratie ?
Non avons un défi. Battre la gauche et l’extrême droite, non par défaut, mais par adhésion des Français à un projet précis et puissant, appuyé sur un mode d’exécution sans faille.