Les sondages actuels donnent (F. Fillon) en quatrième position comme candidat
potentiel de l'UMP à la prochaine présidentielle, que ce soit aux yeux
des Français, à ceux des sympathisants de Droite et aux militants de
l'UMP. Cela fait beaucoup et pourtant il n'a pas renoncé, bien au contraire. Et sans doute a-t-il raison de s'accrocher si l'on se rappelle que deux
ans avant la dernière présidentielle, François Hollande était considéré
comme un homme fini et sans avenir national, que Jacques Chirac en 1995
était considéré comme l'homme du passé et de l'échec face à Edouard
Balladur et ainsi de suite, on pourrait multiplier les exemples des come
back improbables mais réussis... Il a décidé, en outre, d'occuper la scène médiatique en dévoilant, de
mois en mois, des mesures dans un secteur particulier qui aboutira,
selon lui, à un «projet global» pour la présidentielle. Il réunit ainsi
toute une équipe qui planche et pond des rapports qui doivent lui donner
du poids face à ses adversaires de l'UMP. Dans ses propositions, il
joue ainsi ouvertement la carte du néo-libéralisme décomplexé face au
conservatisme présumé de Sarkozy et au libéralisme social de plus en
plus revendiqué de Juppé. Sa dernière sortie au Salon de l'agriculture
où il a affirmé qu'il fallait «moins emmerder» les agriculteurs avec
moins de réglementations contraignantes en est une nouvelle preuve... Lire l'article du FigaroVox