« Nous sommes dans un moment de vérité. Le modèle français se fissure. La gauche est incapable de mesures énergiques. Notre conviction est que le redressement du pays passe par le redressement de notre parti. Ce projet constitue la première étape de notre combat commun, pour la France, pour la République.» (François Fillon)


La vérité d'un homme

François Fillon a fait une déclaration devant le tribunal correctionnel de Paris dans le cadre d'un procès en diffamation intenté à J.P. Jouyet, dont ci-dessous quelques éléments:
J’aurais pu, comme il arrive souvent dans la vie politique, supporter en silence la manœuvre destinée à salir mon honneur, dont je suis victime et passer à autre chose.
Je n’accepte pas qu’on me prête des attitudes abjectes que toute ma vie politique vient démentir. J’ai toujours manifesté, dans l’exercice des fonctions publiques le respect du droit et des juges. Mon nom n’a jamais été mêlé à aucune affaire judiciaire.
Je n’ai jamais, comme parlementaire, comme membre du gouvernement ou comme Premier ministre, fait pression, tenté de faire pression, envisagé même de faire pression sur le système judiciaire.
Il n’existe pas un magistrat, pas un procureur qui puisse prétendre le contraire.
Jamais je n’aurais pu solliciter d’un collaborateur du chef de l’État une action contre un ancien Président de la République que j’ai servi et à l’égard duquel ma loyauté n’a jamais été prise en défaut.
Je suis, personne ne l’ignore, candidat à la Présidence de la République.
J’ai été formé par le gaullisme, par son sens exigeant de la dignité de l’État. Et j’aurais été remettre mon destin et mon honneur entre les mains de mes adversaires politiques ? Cela n’a aucun sens... Lire la déclaration