« Nous sommes dans un moment de vérité. Le modèle français se fissure. La gauche est incapable de mesures énergiques. Notre conviction est que le redressement du pays passe par le redressement de notre parti. Ce projet constitue la première étape de notre combat commun, pour la France, pour la République.» (François Fillon)


J'avance

François Fillon a prononcé un très long discours ce 9 juin lors de l'assemblée générale de Force Républicaine, dont voici quelques extraits:
"Aujourd’hui, Force Républicaine a des correspondants dans tous les départements; elle compte plus d’une centaine de parlementaires et d’élus locaux; sa force de proposition est puissante au sein de l’opposition.
Grâce à votre soutien, nous sommes libres de défendre nos convictions. C’est un privilège que je vous dois. Mais il n’y a pas de privilège sans devoir. Le mien est d’aller au bout de notre combat politique et de le gagner...
J’avance, parce que notre pays doit sortir d’une médiocrité qui n’est pas digne de ses atouts et de son destin.
J’avance parce que je crois savoir ce qu’il faut faire pour lui redonner sa force.
J’avance parce que je suis gaulliste, sarthois et vendéen avec un zeste de sang basque : un « entêté »...
Où que je jette mon regard, je vois les bavures d’une politique piteuse.
En 2012, la France redémarrait lentement. Il eut fallu alors mettre le paquet sur la productivité française en libérant le travail, en stimulant l’investissement, en réduisant les déficits et les impôts.
Non, ce fut ces saillies stupides contre ceux qui entreprennent avant que le gouvernement ne les supplient d’utiliser l’usine à gaz du pacte de responsabilité et du CICE ; ce fut et cela reste la multiplication insensée des emplois aidés dans les structures publiques, là où il faudrait révolutionner notre marché du travail ; ce fut l’absurde compte pénibilité qu’on découvre aujourd’hui impraticable ; ce fut 60 milliards de prélèvements obligatoires en plus et toujours des déficits.
Notre pays se traine.
Il a perdu son statut de 5ème puissance économique du monde, il est le maillon faible de la zone euro, 100.000 demandeurs d’emplois de plus sont prévus en 2015…
L’urgence devrait être déclarée. Mais non, à l’Elysée on attend, on marchande avec la Commission européenne, on négocie à Solferino avec les frondeurs. «Tout a été fait», nous dit implicitement le Président immobile...