François Fillon a affirmé mardi à Paris que "l'enjeu des prochaines semaines" était d'empêcher l'UMP de disparaître, alors que l'affaire Bygmalion menace de l'engloutir.
"Sauver l'UMP d'une disparition désormais possible : voilà l'enjeu des
prochaines semaines", a lancé l'ancien Premier ministre, lors de
l'assemblée générale de son association de soutien Force républicaine.
"Les soupçons et les affaires nous ont
blessés", c'est le "chaos", a lancé François Fillon. Il a ajouté qu'il
avait pris ses "responsabilités en décidant de défendre devant le bureau
politique de l'UMP l'installation d'une direction collégiale
provisoire". "J'ai été rejoint par de nombreux élus de notre mouvement,
et ensemble, nous n'avons fait que notre devoir", a-t-il assuré. Avec Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin,
"nous avons accepté une mission d'urgence. Il s'agit de restaurer la
confiance des militants et des Français en contribuant à faire toute la
lumière sur ce qui s'est passé" et de "garantir l'unité de notre
mouvement dont Alain, Jean-Pierre et moi-même sommes parmi les
fondateurs". Selon François Fillon, il faut également "assurer les
conditions exemplaires et transparentes d'un congrès au mois d'octobre",
qui "permettra de donner toute la parole aux adhérents de l'UMP, car
seule la démocratie peut nous sortir d'un tel chaos"... Lire l'article du Point